Il est temps de mettre un terme à la Présidence du Conseil de l'UE dévoyée par Victor Orbán
Auteur : Catherine Laurence Martens-Preiss
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En réponse directe aux actions isolées du Premier ministre Orbán, la présidente de Renew Europe appelle le Conseil européen à explorer tous les moyens légaux afin de mettre fin à la présidence hongroise du Conseil et de la confier à la Pologne.
Valérie Hayer, présidente de Renew Europe, a déclaré :
« Le Premier ministre hongrois sape les positions adoptées par l'Union européenne et agit à l'encontre de nos intérêts, et cela doit cesser. Il est temps de mettre un terme à la Présidence du Conseil dévoyée de Victor Orbán. Sa prétendue mission de paix représente une menace à la sécurité, sa communication isolée n'est qu'un écran de fumée pour ses propres intérêts et échoue lamentablement. Les récentes attaques de la Russie, notamment contre un hôpital pour enfants à Kiev, 48 heures après une prétendue mission de paix, sont tout simplement écoeurantes. »
Le président de Renew Europe veillera en outre à ce qu'un débat d'urgence sur le comportement de la présidence hongroise ait lieu la semaine prochaine, en présence de Charles Michel, président du Conseil européen.
Nous demandons à Charles Michel de clarifier les responsabilités et le mandat du Conseil européen en matière d'affaires étrangères, en soulignant la nécessité pour le Conseil de faire le ménage chez lui. J'attends du président du Conseil qu'il déclare clairement qu'Orbán ne parle pas au nom de l'UE.
Renew Europe s'oppose, dans les termes les plus forts, à la tentative du Premier ministre hongrois de manipuler la présidence hongroise afin de poursuivre de prétendues missions de paix à Kiev, Moscou, Pékin et Washington, tout en faisant passer des messages contraires aux positions adoptées par l'UE. Nous réclamons également au gouvernement hongrois de cesser d'utiliser le logo de sa présidence dans des communications non sanctionnées qui nuisent à l'Union.
Enfin, Renew Europe réclame au Conseil et à la Commission de prendre leurs responsabilités et de prendre enfin des mesures supplémentaires pour appliquer l'article 7, ce qui pourrait conduire à la suppression des droits de vote de la Hongrie.