Aliments pour petit-déjeuner : des informations plus précises renforceront la confiance des consommateurs
Auteur : Miguel Antony M Chevalier
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Dans une version moderne du dicton traditionnel selon lequel il faut manger pour vivre et non vivre pour manger, Le Parlement européen a ajouté qu’il faut aussi savoir ce que nous mangeons. Parce qu'aujourd'hui, les consommateurs veulent être informés de ce qui se retrouve sur la table de leur petit-déjeuner et si les aliments répondent à leurs attentes en termes de composition, de durabilité, de mode de préparation, y compris l’origine des ingrédients et le lieu de fabrication.
Pour répondre à cette demande des consommateurs pour plus de transparence sur le contenu de leur petit-déjeuner, Renew Europe soutient la révision d'un ensemble d'actes législatifs prévoyant des règles sur la composition, le nom de vente, l'étiquetage et la présentation de certains aliments pour le petit-déjeuner, tels que la marmelade, le miel et les jus de fruits.
Renew Europe estime qu'il est essentiel d'aligner ces directives dites du petit-déjeuner sur les normes nutritionnelles reconnues tout en fournissant aux consommateurs des informations précises sur le contenu des aliments achetés et des règles claires en matière d'indication d'origine et de pureté dans la composition du produit. En fournissant des informations claires sur les étiquettes des confitures, du miel et des jus de fruits, les consommateurs auront plus d'informations et sauront mieux quoi choisir dans les rayons des magasins.
Pascal CANFIN (L'Europe Ensemble, France) et rapporteur fictif de Renew Europe sur le dossier, a déclaré : « Pour permettre aux consommateurs de choisir leurs jus de fruits, confitures et miels en fonction de leur origine et de leur qualité nutritionnelle, nous venons d'adopter aujourd'hui un nouveau texte. Près de la moitié du miel importé en Europe est contrefait, par exemple parce qu'il est composé en partie d'eau dans certains pays tiers aux normes et contrôles de qualité moins stricts. Les nouvelles règles empêcheront ces faux miels d’entrer sur le marché de l’UE. Cela mettra également fin à la concurrence déloyale avec nos apiculteurs qui respectent les normes de production élevées de l’UE et permettra aux consommateurs de faire des choix plus éclairés quant à l’origine et au contenu des aliments qu’ils souhaitent acheter. »