Des ressources propres plus abondantes, une Union européenne plus forte
Auteur : Linda Aziz-Rohlje
Date :
Fier de conduire les travaux du Parlement européen pour renforcer l'autonomie financière de l'UE grâce à la création de nouvelles recettes pour le budget européen, Renew Europe se félicite de l'adoption aujourd'hui, en session plénière, d'un avis consultatif au Conseil, dans lequel le Parlement européen propose de consolider le système des ressources propres de l'Union européenne. Les nouvelles sources de revenus comprennent les revenus issus du système de quota d’émissions (ETS), les ressources générées par le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’UE (MACB) et une ressource propre statistique temporaire basée sur les bénéfices des entreprises.
Valérie Hayer (Renaissance, France), co-rapporteur pour les négociations interinstitutionnelles consacrées aux ressources propres, appelle le Conseil à accélérer les discussions afin que le paquet proposé soit adopté sous présidence espagnole actuelle ou au plus tard sous présidence belge du Conseil de l’UE :
« Étrangement, les dirigeants de l'UE continuent de parler de redéploiements budgétaires et de contraintes nationales. Ils semblent oublier qu'ils ont fait une promesse en 2020 : le plan de relance de l'UE sera financé par de nouvelles ressources propres. Il est temps d'avoir un véritable leadership, où les promesses seront tenues ».
Pour être en mesure de relever de manière rapide et adéquate les défis auxquels l’Union et ses citoyens sont confrontés et d'assumer notre responsabilité vis-à-vis des générations futures, Renew Europe croit en une Union européenne plus indépendante des États membres et capable d'apporter ses propres revenus au budget de l’UE.
Renew Europe est convaincu qu’avec cette nouvelle génération de ressources propres, non seulement nous dotons le budget de l'UE d’une base solide pour rembourser de manière responsable la dette de NextGenerationEU, mais surtout nous évitons des augmentations désagréables des contributions des États membres et des réductions néfastes des programmes de l’UE, essentiels à nos citoyens et à nos industries.