Non à un organe d'éthique de l'UE qui n'en a que le nom

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Aujourd'hui, le Parlement européen a adopté une résolution sur la proposition de la Commission relative à la création d'un organe éthique européen. Renew Europe a été clair et cohérent depuis le début : la proposition de la Commission est loin de notre ambition et ne répond pas aux attentes des citoyens de l'UE. Sans indépendance, sans pouvoir d'enquête et sans capacité à recommander des sanctions, cet organe éthique est inutile et sans substance.

Nous regrettons que notre amendement appelant la Commission de retirer sa proposition et d'en présenter une nouvelle visant à créer un véritable organe éthique européen indépendant et fort ait été rejeté par les autres groupes politiques. Roberta Metsola, Présidente du Parlement européen, qui représentera notre institution dans les négociations, doit défendre la position de notre Assemblée, à savoir, un organe d'éthique européen indépendant, doté de pouvoirs d'investigation et de la capacité de recommander des sanctions. Renew Europe n'acceptera pas un organe éthique européen faible.

Stéphane Séjourné, Président de Renew Europe, a déclaré :

« En ne votant pas en faveur de cette résolution, le PPE nous montre à quel point les exigences d’éthique et de transparence ne comptent pas à leurs yeux. Une fois encore, les grands discours du PPE ne sont pas suivis d’effets. Les institutions européennes doivent se doter d’un organe éthique mais pas à n’importe quel prix. Cet organe doit avoir des pouvoirs d’enquête et être indépendant. Nous ne pouvons pas expliquer à nos concitoyens que nous mettons en place un organe sans substance, encore moins après le scandale du Qatargate. Soyons sérieux, soyons ambitieux ! »

Gilles Boyer (France, Horizons), député européen Renew Europe qui a négocié au nom de notre groupe cette résolution, a ajouté :

« Nous refusons l’idée d’un organe éthique européen qui n’en aurait que le nom. Restaurer la confiance des nos concitoyens envers nos institutions doit être notre cap, d’autant plus après les dommages qu’ont causé le Qatargate. Or, en laissant les institutions européennes se contrôler elles-mêmes, en ne donnant pas à cet organe de réels pouvoirs d’enquêtes, l’UE manquerait à son devoir ».

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