De nouvelles mesures sont nécessaires pour lutter contre le harcèlement sexuel dans l'UE
Auteur : Caroline Rhawi
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Le Parlement européen a adopté aujourd'hui le rapport de Michal Šimečka sur la manière de lutter contre le harcèlement sexuel au sein de l'UE et de ses institutions dans le sillage des scandales #MeToo. En interne, Renew Europe appelle une fois de plus à une réforme de la politique de lutte contre le harcèlement au sein du Parlement européen. Les eurodéputés souhaitent que les procédures de signalement soient améliorées et plus rapides, que le soutien aux victimes soit renforcé, que la formation à la lutte contre le harcèlement soit obligatoire pour les eurodéputés et que les sanctions soient plus sévères au sein du Parlement européen.
Sur le plan externe, le rapport appelle également à une action plus large dans tous les États membres pour aider à combattre le harcèlement sexuel, par exemple par la criminalisation de la violence fondée sur le genre dans le droit européen, une définition européenne commune de la violence sexuelle et du harcèlement pour surmonter la fragmentation des droits des victimes, ainsi que la collecte de données désagrégées anonymes sur le harcèlement sexuel et la discrimination fondée sur le genre.
Michal Šimečka (Progresívne Slovensko, Slovaquie), député européen de Renew Europe, vice-président du Parlement européen et rapporteur dans le dossier, a déclaré :
« Les politiques de prévention du harcèlement et le soutien structurel à toutes les victimes sont des questions si proches des valeurs de Renew Europe. Je suis fier que nous ayons convaincu une grande majorité de nos collègues du Parlement européen de soutenir et de partager notre vision d'une Union européenne sans harcèlement sexuel. Nous avons le devoir de montrer l'exemple aux victimes et à tous les citoyens européens, par exemple en adoptant de meilleurs mécanismes de soutien et des politiques de lutte contre le harcèlement plus efficaces ».