Contrôle des pêcheries : Renew Europe se félicite d’un accord équilibré entre les activités de pêche et la protection de la biodiversité marine
Auteur : Yannick Laude
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Renew Europe se félicite de l'accord conclu la nuit dernière en trilogue entre le Parlement européen et le Conseil sur le règlement relatif au contrôle des activités de pêche, une révision législative en négociation depuis 5 ans et pour le succès de laquelle le rapporteur fictif de notre groupe a joué un rôle actif et constant. Ce texte est d'abord une modernisation des techniques de contrôle grâce à l'introduction de la numérisation à tous les stades des activités de pêche, de la numérisation complète des carnets de bord aux déclarations de transbordement et de débarquement des captures à la numérisation, en passant par la numérisation des rapports d'inspection et la mise en place progressive du système de surveillance électronique (Vessel Monitoring Systems - VMS) qui couvrira en 2030 tous les navires. Ces mesures visent à mettre fin aux polémiques sur la surpêche dont les pêcheurs européens sont trop souvent accusés à tort.
Renew Europe s'est également efforcé d'élargir la dimension environnementale de cette législation, qui doit contribuer à la protection de la biodiversité marine. Ainsi les règles en matière de traçabilité des produits de la pêche sortent renforcées de la négociation puisque toutes les captures seront traçables et les informations disponibles de manière numérique d’ici cinq ans. Autre succès du groupe : l’amélioration de la collecte et du partage des données sur les engins de pêche perdus afin que l'océan puisse être mieux débarrassés de ces équipements hors d’usage dont la flottaison constitue un danger pour les poissons, les pêcheurs et la navigation maritime.
Izaskun BILBAO
(PNV, Espagne), rapporteur fictif de Renew Europe pour ce règlement au sein de la commission de la pêche du Parlement, a déclaré :
« Je ne regrette pas ces cinq ans de négociations qui m’ont permis d’améliorer ce texte crucial pour le secteur halieutique. Mon objectif était d’améliorer la proposition initiale de la Commission. Et le résultat est là. Dans cinq ans au plus tard, les consommateurs disposeront enfin de l’origine des produits de la mer qu’ils consomment, ce qui devrait être le cas depuis longtemps. Ces informations contribueront également à lutter contre la pêche illégale et amélioreront la productivité de la flotte de pêche européenne, dans le respect des normes sociales et environnementales les plus élevées au monde. Je salue également l'inclusion de mesures visant à empêcher que les captures de la pêche récréative n'interfèrent avec les stocks de la pêche professionnelle ».