Un nouveau cadre est nécessaire pour lutter contre la corruption au sein de l'UE et de ses institutions

Avant le débat d'aujourd'hui au Parlement européen sur la mise à jour du cadre anti-corruption, le groupe Renew Europe souligne la nécessité d'une action décisive pour lutter contre la corruption dans toute l'Union, ainsi qu'au sein des institutions européennes, en renforçant la boîte à outils existante. À cet égard, la proposition présentée par la Commission européenne la semaine dernière contient plusieurs séries de mesures cruciales, telles que la criminalisation de toutes les formes de délits de corruption et l'harmonisation des sanctions dans l'ensemble de l'UE. Elle inclut également des règles de prévention de la corruption dans les institutions européennes, applicables aux députés européens et aux fonctionnaires de l'UE, afin d'éviter tout scandale de corruption à l'avenir.

L'eurodéputée Ramona Strugariu (REPER, Roumanie) souligne :

« Le nouveau paquet proposé par la Commission devrait viser à créer une ambition forte pour une Union où la corruption n'a pas sa place, où les fonctionnaires sont tenus aux normes d'intégrité les plus élevées, où la transparence et le respect de l'argent public sont les règles de la maison, et où l'État de droit prévaut. Le mandat public reste un espace où aucun et aucune d'entre nous ne devrait se permettre d'utiliser le pouvoir dans son intérêt personnel. C'est précisément l'espace où les hommes et femmes politiques doivent veiller à ce que la corruption soit lourdement sanctionnée lorsqu'elle se produit. Relevons ce défi, soyons crédibles et donnons à nos citoyens, aux journalistes, aux « chiens de garde », les moyens de lutter contre la corruption. Ce n'est que grâce à cet engagement inébranlable que nous pourrons réellement parvenir à une Europe prospère, équitable et juste ».