Renew Europe réclame la sauvegarde de l'État de droit en Grèce et l'accélération de l'enquête sur le meurtre du journaliste grec Giorgos Karaivaz
Auteur : Caroline Rhawi
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Deux ans se sont écoulés depuis l'assassinat du journaliste Giorgos Karaivaz. Le groupe Renew Europe au Parlement européen est le plus grand défenseur de la liberté de la presse en Europe. Dès lors, nos eurodéputés appellent les autorités grecques à résoudre le crime dès que possible et à traduire les auteurs en justice, car ce meurtre non résolu jette une lourde ombre sur les travailleurs des médias. Par ailleurs, nous soulignons également le besoin urgent d'une loi sur la liberté des médias qui garantira le pluralisme et l'indépendance des médias.
Renew Europe reste également très préoccupé par le recul général de l'État de droit et des droits fondamentaux en Grèce. Le gouvernement exerce des pratiques illibérales qui n'ont pas grand-chose à voir avec les valeurs et les principes européens. Nos députés européens appellent le Premier ministre Mitsotakis à redresser la situation en ce qui concerne la liberté des médias, les écoutes téléphoniques, la corruption, la transparence et l'État de droit.
Georgios Kyrtsos (Grèce), député européen de Renew Europe, a déclaré :
« La Grèce reste le seul État membre de l'UE où un journaliste a été assassiné sans que les autorités ne parviennent à retrouver les coupables et où aucune information officielle n'a été donnée au public sur les progrès de l'enquête. Nous ne pouvons pas tolérer cela - des réponses sont nécessaires. Un paysage médiatique libre et indépendant, où les journalistes peuvent effectuer leur travail en toute sécurité, reste un pilier essentiel de toute société démocratique saine. Les autorités grecques doivent accélérer les enquêtes afin d'élucider ce crime et traduire ses auteurs en justice ».
Sophie in 't Veld (D66, Pays-Bas), coordinatrice du groupe au sein de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen, et responsable de la récente mission du Parlement européen en Grèce, a conclu :
« La situation choquante en Grèce suit le schéma classique du recul de l'État de droit. La réaction de l'UE ne peut pas être trop faible ou trop tardive, comme cela a souvent été le cas dans le passé. Le Parlement doit prendre l'initiative en la matière et en faire une question prioritaire. La protection de l'État de droit doit primer sur la protection des intérêts partisans. Nous ne pouvons pas faire l'impasse sur nos valeurs fondamentales ».