Instrument anti-coercition: l’Union européenne assume sa puissance commerciale et se dote d’un outil de dissuasion efficace contre de possibles chantages d’Etats tiers
Renew Europe se félicite de l'accord politique provisoire conclu aujourd'hui entre le Parlement européen et le Conseil sur l'instrument anti-coercition. Ce nouvel élément de notre boîte à outils commerciale est né en grande partie grâce au travail de Marie-Pierre Vedrenne, députée européenne de notre groupe, sur le règlement relatif au respect des règles du commerce international. L'Union européenne continue d'affirmer son autonomie stratégique ouverte et d'assumer son pouvoir commercial dans un contexte mondial incertain.
Avec cet instrument, l’Union européenne sera capable de répondre à des mesures coercitives provenant d’Etats tiers dont l’objectif est d’interférer avec les intérêts de l’UE et de ses États membres, comme a pu récemment le faire la Chine avec la Lituanie. Le dialogue continuera de primer afin de trouver des solutions avec les Etats tiers à l’origine de telles mesures. Cependant, en cas d’échec, l’Union européenne ne peut pas rester démunie et doit être en capacité de prendre des contremesures.
Marie-Pierre Vedrenne (L’Europe Ensemble, France), députée européenne Renew Europe et rapporteure fictive sur ce dossier a déclaré :
« Grâce à l’accord trouvé aujourd’hui sur l’instrument anti-coercition, l’Union européenne se renforce et affirme son autonomie stratégique ouverte dans un contexte mondial incertain. Nous avons et continuerons toujours de prôner le dialogue avec nos partenaires. Toutefois, l’UE doit être capable de défendre ses intérêts et elle disposera désormais d’un outil de dissuasion efficace contre le chantage de pays-tiers . C’est une victoire pour l’UE, le Parlement et le groupe Renew Europe qui a porte cette exigence depuis de nombreuses années notamment par le Règlement Enforcement que j’avais porté »