Les institutions européennes doivent répondre à l'attaque inqualifiable contre la communauté LGBTIQ en Slovaquie
Renew Europe condamne avec force le meurtre de deux personnes devant un bar LGBTIQ à Bratislava la nuit dernière. L'UE ne peut tolérer l'extrémisme et la haine envers les personnes LGBTIQ. Elle et ses États membres doivent être un lieu sûr pour tout un chacun, qu’importe leur orientation sexuelle.
Renew Europe a demandé la tenue urgente d’un débat au Parlement européen la semaine prochaine. Les crimes de haine doivent être bannis de notre continent. Le Conseil doit agir et cesser de bloquer l'intégration des crimes de haine dans la liste des crimes de l'UE, comme le demandent la Commission et le Parlement européen.
Michal Šimečka, député européen Renew Europe et vice-président du Parlement européen a déclaré : « La haine homophobe est à l'origine du meurtre à Bratislava et il est grand temps d'y mettre fin. Nous ne pouvons pas considérer ce meurtre horrible de deux jeunes hommes, devant un bar LGBTI, de manière isolée. Il s'est produit dans le contexte d'une polarisation à long terme de notre société et de la propagation de la haine, qui sont le fait d'individus spécifiques et d'acteurs politiques concrets. J'appelle tous les partis politiques de Slovaquie et d'Europe à cesser de diviser la société et à ne pas utiliser de discours haineux à l'encontre des membres de toutes minorités »
Maite Pagazaurtundúa, députée européenne Renew Europe et rapporteure sur l'extension de la liste des crimes de l'UE aux discours et crimes de haine, a ajouté : « Ces meurtres sont la partie émergée d'un iceberg de préjugés. Le processus de radicalisation est aujourd'hui beaucoup plus facile sur une base individuelle. Parce que l'on tue un véritable être humain du fait d'un préjugé. Le poison des préjugés déshumanise le regard. La première chose à faire est d'empêcher les meurtres et ensuite de répondre à l’ampleur des préjugés. De plus, la haine socialement motivée entraîne la haine en sens inverse, comme des cellules miroirs. Eurocrime peut nous aider à rendre visible l'obligation d’agir. Le Conseil doit le promouvoir. »