Protéger l'océan, c'est protéger l'humanité
Auteur : Yannick Laude
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Renew Europe a participé à la Conférence des Nations Unies sur les océans à Lisbonne cette semaine. La déclaration politique, qui sera formellement adoptée vendredi lors de la plénière de clôture, est une étape supplémentaire que nous saluons. La coopération mondiale est essentielle si nous voulons atteindre les 17 objectifs de développement durable d'ici 2030. L'UE n'est pas venue les mains vides à cette conférence, puisqu'elle a annoncé une enveloppe d'un milliard d'euros pour la protection maritime.
L'UE a également été un acteur clé lors des âpres négociations de la conférence ministérielle de l'OMC à la mi-juin. Les résultats sont très concrets : les subventions à la pêche conduisant à la surpêche sont interdites. De nombreux défis menacent encore l'océan et Renew Europe demande des actions plus rapides. Si nous effectuons les changements nécessaires, l'océan peut offrir d'énormes possibilités telles que la production alimentaire, l'atténuation du changement climatique et la production d'énergie, ainsi que le développement durable des communautés côtières. C'est pour ces défis et ces opportunités que des politiques publiques de protection de l'océan doivent être développées et mises en œuvre.
Pierre Karleskind (France, Renaissance), président de la commission de la Pêche et membre de la délégation du Parlement européen à la Conférence des Nations unies sur les océans, a déclaré : « L'UE doit montrer la voie en matière de développement durable de nos mers. C'est pourquoi il est si important que l'UE fasse pression au niveau mondial en faveur d’une gestion durable de la pêche et d’un engagement fort dans la lutte contre la pêche illégale. Une coopération mondiale est nécessaire si nous voulons que la pêche nous apporte une alimentation durable à l'avenir ».
Catherine Chabaud (France, Renaissance), membre de la délégation du Parlement européen à la Conférence des Nations unies sur les océans, explique : « Nous devons briser les silos politiques. Nous n'avons qu'un seul océan qui est notre commun mondial et pour cela nous avons besoin d'une politique intégrée et cohérente. C'est le message que j'ai apporté à Lisbonne et au sommet. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons protéger l'unique océan que nous possédons, dans l'intérêt de la nature et de l'humanité. Cela contribuera également à renforcer le multilatéralisme ».