Renew Europe prend position sur la situation en Ukraine et la création d'une commission d'enquête sur le logiciel espion Pegasus
Auteur : Caroline Rhawi
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Lors d'une conférence de presse aujourd'hui au Parlement européen à Bruxelles, Stéphane Séjourné, président de Renew Europe et Michał Kobosko, président de Polska 2050 en Pologne, ont abordé la situation de la guerre du président russe Poutine en Ukraine.
Stéphane Séjourné, a déclaré :
« Nous devons continuer à appuyer les sanctions économiques les plus fortes vis-à-vis du régime de Poutine, sans exception, sans délais, ainsi que les mesures de soutien les plus élevés pour le peuple ukrainien, dans tous les domaines financiers, politiques et militaires. Mon groupe politique juge que nous devons accélérer toutes nos priorités politiques pour renforcer notre autonomie stratégique, c’est-à-dire notre capacité à agir par et pour nous-mêmes, sans être dépendants de pays tiers pour notre sécurité, notre énergie, notre alimentation ou encore nos emplois. »
Michał Kobosko, a déclaré :
« Nous, Polonais, accueillons nos sœurs et frères ukrainiens avec nos cœurs chaleureux et ouverts. Nous faisons tout ce qui peut être fait pour les aider. L'étroite coopération de l'UE est cruciale aujourd'hui. Aujourd'hui, l'Ukraine a besoin d'une aide humanitaire massive et celle-ci est en cours. Demain, une aide financière massive de la part de l'UE sera cruciale pour aider à financer la restauration de l'Ukraine d'après-guerre. »
Sophie in 't Veld (Pays-Bas, D66) et Róża Thun (Pologne, Polska 2050) ont également pris la parole lors de la conférence de presse à propos du scandale du logiciel espion Pegasus. Répondant à la requête de Renew Europe, la Conférence des présidents des groupes parlementaires a adopté aujourd'hui le mandat de création d’une commission d'enquête chargée de faire la lumière sur l’utilisation abusive du logiciel espion Pegasus par des gouvernements de l'UE.
Róża Thun, co-initiatrice de la commission d'enquête, a déclaré :
« Pegasus a été créé pour nous protéger des crimes les plus graves. Surtout aujourd'hui, alors que l'unité de l'UE est tellement nécessaire, nous devons protéger nos citoyens et garantir leur sécurité. Au lieu d'utiliser cette technologie moderne contre leur opposition, des journalistes et des avocats, certains gouvernements devraient plutôt instaurer la confiance et impliquer tous les acteurs ».
La semaine prochaine, lors de la session plénière à Strasbourg, les députés européens voteront pour approuver la décision de la Conférence des présidents. Une fois approuvée, la commission d'enquête devra soumettre son rapport final dans un délai de 12 mois. Il comprendra des recommandations sur les mesures à prendre par la Commission européenne et les gouvernements nationaux.