Renew Europe appelle à une stratégie globale de lutte contre la corruption
Auteur : Lucian Goleanu
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Le groupe Renew Europe au sein du Parlement européen demande à l'UE de placer la lutte contre la corruption au cœur de ses politiques promouvant les droits fondamentaux et la démocratie, mais aussi d'inclure la corruption dans le champ d'application du régime mondial de sanctions de l'UE en matière de droits de l'Homme (Loi Magnitsky de l’UE).
Un rapport, approuvé aujourd'hui par la commission des Affaires étrangères, se concentre sur la mise en œuvre - par l'UE - de recommandations concrètes et pragmatiques, sur la nécessité de renforcer la crédibilité de la cohérence interne-externe de l'UE ainsi que sur le soutien et la protection des lanceurs d'alerte et des organisations de la société civile qui dénoncent la corruption, notamment par le biais de régimes de visas temporaires.
Renew Europe demande instamment à l'UE de formuler une stratégie globale et complète de lutte contre la corruption. Celle-ci doit également inclure des programmes dans le cadre de ses instruments financiers externes tels que l'Instrument d’aide de préadhésion (IAP), l’Instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale (NDICI) et les fonds fiduciaires de l'UE. Dans le même temps, le rôle du Parlement européen dans le cadre du contrôle des efforts en matière de lutte contre la corruption doit être renforcé.
Les victimes de la corruption doivent être placées au cœur de cette stratégie et devraient pouvoir participer aux procédures judiciaires, demander des comptes aux entreprises et demander réparation pour les dommages causés.
Katalin Cseh (Momentum, Hongrie), vice-présidente de Renew Europe et rapporteure sur la corruption et les droits de l'homme, a déclaré :
« Le recul mondial des démocraties va de pair avec la montée des kleptocraties. Des leaders, d'Alexei Navalny aux militants ouïghours, ne cessent de nous le rappeler. Cet ensemble audacieux de recommandations définit une stratégie claire pour que l'UE s'oppose aux facilitateurs financiers des violations des droits de l'Homme, et utilise notre puissance économique pour défendre plus efficacement les droits fondamentaux dans le monde. »