Toute relance des relations entre l'UE et la Turquie doit être fondée sur un retour aux valeurs démocratiques
Toute relance des relations entre l'UE et la Turquie doit être fondée sur un retour aux valeurs démocratiques
Avant que la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, ne se rendent à Ankara aujourd’hui, Renew Europe demande que toute nouvelle relation avec la Turquie soit basée sur des valeurs démocratiques fondamentales.
Aucune offre d'amélioration des relations économiques n'est possible sans engagements clairs de la part de la Turquie sur les droits de l'homme, la liberté des médias, l'état de droit, et un renversement de la tendance à l'autocratie et à la rhétorique nationaliste observée ces dernières années.
Dacian Cioloș, président de Renew Europe, a commenté cette visite :
"La coopération entre l'Union européenne et la Turquie est dans notre intérêt mutuel, mais tout approfondissement des relations entre l'UE et la Turquie doit être fondé avant tout sur le respect des droits démocratiques fondamentaux."
"Nous nous félicitons de la désescalade en Méditerranée orientale, mais si le président Erdoğan veut revenir à un partenariat fructueux avec l'UE, il doit se baser sur les premiers signaux positifs de réengagement, dans le respect du droit international. "
Renew Europe a fait part de ses graves préoccupations, en particulier concernant la récente décision du président Erdoğan de se retirer de la Convention d'Istanbul sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique :
" Le retrait de la signature de la Turquie de la Convention d'Istanbul est un geste inacceptable et honteux. Nous appelons le président Erdoğan à revenir sur cette mesure honteuse", a conclu Dacian Cioloș.
Hilde Vautmans (Open Vld, Belgique), eurodéputée, coordinatrice du groupe Renew Europe au sein de la commission AFET et rapporteure fictive sur la Turquie, a ajouté :
"La visite à Ankara de M. Michel et Mme von der Leyen ressemble à une nouvelle mission vouée à l'échec si notre position européenne n'est pas suffisamment solide et ferme. Alors que le processus d'adhésion à l'UE devrait aligner les politiques, les actions et les valeurs de la Turquie sur celles de l'UE, nous constatons aujourd'hui tout le contraire.
Ces dernières années, notre relation avec la Turquie est devenue problématique sur de nombreux fronts. Il est donc certainement trop tôt pour établir un agenda positif, mais il n'est peut-être pas trop tard pour revoir le cadre actuel et explorer de nouveaux modèles pour nos relations."
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